Quand on pense à un sport français, on associe en premier la France avec la Savate - Boxe Française. C'est assez réducteur. Si les premières mentions de cet art remonte au début du 19ème sciècle, où dans l'armée napoléonienne, le soldat jugé couard par ses pairs était passé à la savate, c'est à dire puni à coup de brodequins, bien d'autres arts martiaux coexistent : le bâton, la canne, le couteau, l'escrime qu'elle soit de pointe ou de contre-pointe.
En outre ces arts martiaux ont en commun une même dynamique fondée sur l'escrime, à tel point que l'on pourrait dire que la savate est une forme d'escrime sans arme, ou que la canne et la bâton sont des escrimes avec un morceau de bois de taille diverse.
Il faut aussi inclure les différentes méthodes de renforcement des qualités gynmiques des pratiquants : la méthode naturelle, la méthode Desbonnet, la méthode Ruffier, et bien d'autres encore, que nous illustrerons.
Nous montrerons que dans l'esprit des fondateurs des arts martiaux français, l'adepte développe des vertus qui le rende noble, non pas d'une noblesse aristocratique tirant son origne de quelque caste, mais d'une noblesse de coeur qui le rend utile aux siens, à sa patrie, à la cité.
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